Graphothérapie-Ventoux Rééducation fine de l'écriture

Les fonctions exécutives

Les fonctions exécutives font partie des fonctions cognitives.

Liées aux processus cognitifs mais aussi aux fonctions sensorimotrices et émotionnelles, elles optimisent le fonctionnement cérébral et sont impliquées dans la régulation, le contrôle et la réalisation des comportements en fonction des buts fixés pour lesquels elles permettent de se mobiliser en organisant une série d’actions en une séquence optimale visant à les atteindre.

Elles sont nécessaires pour effectuer des activités telles que la planification des actions, l’organisation, l’élaboration de stratégies.

Elles permettent aussi de terminer un travail à temps, de garder à l’esprit plus d’une chose à la fois, d’évaluer des idées, de changer d’avis, d’apporter des corrections à mi-parcours d’une action, de demander de l’aide si besoin, de s’engager dans une dynamique de groupe...

Pour cela, elles permettent la résistance aux automatismes et aux distractions, le traitement des informations en temps réel, l’élaboration de programmes d’actions mentales et motrices, le changement rapide de stratégie, l’attention...

Les fonctions exécutives correspondent donc aux capacités nécessaires à une personne pour ajuster son comportement de manière flexible à des situations nouvelles, conflictuelles et/ou complexes, pour lesquelles il n’y a pas de solution toute faite, automatique, immédiate. A ce moment-là, il est nécessaire de faire des choix, de prendre des décisions, d’élaborer un plan d'action et de le mettre en œuvre.

Les zones cérébrales mises en jeu dans les fonctions exécutives, en interaction avec la plupart des aires cérébrales (aires motrices, sensorielles, cortex limbique-émotions, aires associatives…), sont essentiellement localisées dans le cortex pré-frontal.

Une situation devient routinière lorsqu’elle se répète fréquemment dans le quotidien.

À force de répétitions, la réponse s’automatise. Ainsi, lors de la confrontation suivante avec cette même situation, l’enclenchement (le schéma, le scénario) de l’action adéquate s’effectuera sans y penser.

Une situation nouvelle, par contre, requerra davantage d’attention et de contrôle pour la réponse sous forme d’action.
C’est le système attentionnel de supervision (S.A.S) qui permet ce contrôle, ainsi que la prise en considération des différentes contraintes de la situation non routinière.

→Le point commun entre les situations routinières et les situations nouvelles est d’entraîner la sélection d’une action dans un ensemble d’actions possibles.

Même si ses capacités limitées l’empêchent de traiter plusieurs tâches en même temps avec la même efficacité, le S.A.S est donc un résoluteur de conflits qui sous-tend le processus de décision.
Ses fonctions sont nombreuses: l’inhibition, la planification des tâches (méthodologie), la mémoire de travail (mise à jour, récupération active d’informations en mémoire), la vitesse de traitement de l’information, la flexibilité cognitive et attentionnelle, l’adaptabilité au changement, l’attention (auditive, visuelle, divisée..), la logique, la stratégie, la prise d’initiatives, la résolution de problèmes, le raisonnement…

Toutes ces opérations mentales nécessitent plusieurs étapes successives:

👉 analyse de la situation

👉 élaboration d'un plan de résolution

👉 résolution séquentielle et organisée de ce plan

👉 vérification en comparant l'objectif de départ avec le résultat obtenu.

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