Chantal SOUBRAT-BOGEY

Graphothérapie-Ventoux

Rééducation fine de l'écriture

    dessin skate


SYMPTÔMES


L’HYPERACTIVITÉ



Ce symptôme est d’autant plus présent que le sujet est jeune et il entrave de façon durable et non négligeable la vie familiale, sociale, scolaire et professionnelle de celui-ci.

Les jeunes enfants sont le plus souvent perçus comme vifs et agités mais dès l’entrée en CP leur comportement est jugé turbulent et perturbateur.

L’hyperactivité, à la fois motrice et comportementale, est mal régulée et excessive en comparaison aux enfants du même âge.

Elle se manifeste par une agitation incessante, désorganisée et sans but. L’enfant ne peut rester en place : il bouge exagérément dans ses différents lieux de vie, ne joue pas en silence, s’excite dans les occasions non routinières.

De plus, l’enfant hyperactif ne peut pas moduler son intensité vocale, il parle fort, fait du bruit et émet parfois des bruitages incongrus.
Ses commentaires sont le plus souvent inappropriés et sans lien avec le contexte ou la conversation à laquelle il tente de prendre part.
Enfin, il est courant qu’une hyperactivité diurne aille de pair avec une agitation motrice nocturne importante, des difficultés d’endormissement et des impatiences locomotrices vespérales.



L’IMPULSIVITÉ



L’impulsivité concerne la sphère motrice et comportementale ainsi que les activités cognitives.

Ce symptôme se caractérise notamment par une intolérance à l’attente (impatience marquée). Les enfants impulsifs ne peuvent se repérer que dans l’immédiateté et éprouvent ainsi des difficultés à concevoir ou anticiper le temps et les successions d’actions.
C’est pourquoi ils ne peuvent pas différer, ce qui occasionne colères, frustrations et parfois incompréhension, d’autant qu’ils décodent mal les messages verbaux et non verbaux de l’entourage, ce qui entraîne des relations sociales peu aisées.

A cela s’ajoutent des difficultés à organiser et planifier des tâches.

De plus, ces enfants peinent à inhiber une réponse comportementale ou motrice automatique, en raison d’un déficit d’auto-contrôle.
Ainsi, ils n’écoutent pas ou ne lisent pas l’intégralité des énoncés et ils se précipitent pour répondre aux questions. Certains auteurs évoquent même un défaut de « censure sociale » car ils interrompent les autres, ne respectent pas les tours de rôle ou de parole, et interviennent de manière intempestive.

Enfin, l’impulsivité peut conduire ces enfants à s’engager dans des activités motrices dangereuses, sans même en percevoir les risques ni les conséquences.




L’INATTENTION



Les difficultés attentionnelles revêtent un aspect temporel et organisationnel.

Les enfants présentant un trouble attentionnel se montrent très sensibles aux distracteurs externes visuels, auditifs ou kinesthésiques.
Ils semblent ne pas écouter et sont fréquemment décrits comme «dans la lune» ou rêveurs.

Cependant, pour certains il s’agirait davantage d’une moins bonne persévérance dans l’effort que d’une distractibilité. En effet, ces enfants abandonnent plus facilement face à l’obstacle ou l’échec.

Ils ont du mal à maintenir un effort et leur attention mais peuvent rester concentrés sur une activité motivante (jeu vidéo).
Par ailleurs, ils oublient ou perdent souvent leurs affaires.

Les processus attentionnels sont moins efficients et plus particulièrement l’attention soutenue et l’attention sélective, d’où des difficultés tant dans les activités scolaires que les activités ludiques.

Ces enfants passent rapidement d’une tâche à l’autre et ne prennent pas les bons indices.
Ils mènent rarement à terme seuls leurs devoirs et les tâches domestiques, jugés trop contraignants. Ils éprouvent également des difficultés pour s’organiser dans leur travail ou une tâche complexe, et mémorisent mal les consignes.



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