Graphothérapie-Ventoux

Rééducation fine de l'écriture

    dessin skate



Écrire à la main,

un vecteur de la pensée



Des études ont permis de constater que pour réaliser une production de texte, les enfants écrivent davantage de mots, plus vite et expriment des idées plus riches et personnelles lorsqu’ils écrivent à la main que lorsqu’ils tapent sur un clavier.
En effet, écrire des pensées sur une feuille stimule des capacités neuronales complexes.


→ Lorsqu’on écrit à la main en contact avec le papier, les idées sont rapidement connectées et la mémoire est ouverte à une meilleure orthographe.

En écrivant à la main, le cerveau reçoit le feedback (ou rétro-alimentation) des actions motrices, ainsi que les sensations du toucher du crayon et du papier.
Ce feedback est différent de celui reçu en appuyant sur les touches, qui n’induit aucune représentation mentale du trait de la lettre, et souvent même, aucun regard sur la touche frappée.
Les informations venant du processus d’écriture sont alors déconnectées, alors que l’écriture manuscrite aide à l’intégration de l’information visuelle et tactile.



Prendre des notes à la main permet ainsi par exemple d’interpréter l’information, de la comprendre et de la reformuler intérieurement avec ses propres mots, ce qui renforce grandement l’apprentissage.
Par conséquent, bien qu’il semble moins efficace de prendre des notes à la main en terme de rapidité, de clarté, ce sont pourtant les informations les plus significatives et les plus pertinentes qui sont enregistrées. Ecrire sur l’ordinateur entraîne l’enregistrement de données non pertinentes et donc l’oubli.




Paradoxalement, l’écriture à la main permet de conserver plus d’informations car elles font sens.

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