Graphothérapie-Ventoux

Rééducation fine de l'écriture

    dessin skate



La dysgraphie




Julian Ajuriaguerra, neuropsychiatre et psychanalyste, est le premier à avoir donné une définition de la dysgraphie :



"La qualité de l'écriture est déficiente alors que généralement aucun déficit neurologique ou intellectuel n'explique cette déficience".



La dysgraphie peut apparaître à tout moment de la vie, lors de l'apprentissage de l'écriture, lors de la scolarité, ou plus tard.



Elle consiste en un ensemble de troubles affectant le geste graphique et la forme de l’écriture et entraînant une lenteur importante dans la réalisation des productions graphiques et écrites.
Des troubles de la motricité fine, des difficultés praxiques, visuo-attentionnelles, ainsi que de l’anxiété, leur sont associés.



On peut différencier



👉la dysgraphie maladroite (écriture lourde et désordonnée)

,

👉 crispée (écriture raide, anguleuse et tendue)

,

👉 lente et précise (écriture lente, signe d’une application et d’un effort intense) etc...


Souvent associé à la dyslexie, ce trouble peut avoir un déclencheur psychologique (traumatisme suite à un accident, stress intense en raison d’un problème familial…) ou pathologique (trouble majeur de la motricité en général, trouble visuel et de la coordination oculomotrice entraînant une difficulté ou une incapacité à reproduire des lettres… ).
Elle peut aussi avoir comme origine une mauvaise tenue du stylo, une mauvaise posture, un problème de latéralité.…


La dysgraphie peut être un des symptômes d'une dyspraxie, d'une précocité intellectuelle, d'un TDA/H...

Souvent, la dysgraphie complexe l’enfant ou l’ado et a des répercussions sur sa scolarité, son estime de soi et sa confiance, il est donc important de ne pas minimiser le problème et le traiter.

On parle de dysgraphie à partir de 7 ans (CE1) , quand l'apprentissage de l'écriture est terminé.

On estime à environ 10% le nombre d’enfants dysgraphiques.
Ce nombre, de plus en plus important, est à corréler avec le temps d’écrit en classe (jusqu’à 60 % du temps scolaire).



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