Apprendre à écrire de façon lisible, souple, fluide, rapide et productive passe par une tenue correcte du crayon et une bonne posture.
Dès l'apprentissage de l'écriture, l'enfant compare très rapidement ses productions à celles de ses camarades. Au même titre qu’il peut voir dans le regard d’autrui une appréciation sur ses oeuvres d’art, il perçoit un jugement de valeur sur ses productions graphiques et risque de s’identifier à son écriture et de se sentir jugé lui-même, pour ce qu’il est.
En cas de difficultés graphiques, il va associer ce qu'il pense de lui au résultat de son écriture, il va vite se sentir mal à l'aise, perdre confiance en lui, voire se dévaloriser.
Dans la suite de sa scolarité, il va devoir écrire de plus en plus et de plus en plus vite pendant les cours.
Son écriture risque de se dégrader de plus en plus et la spirale de l’échec scolaire se met alors en place.
En effet, une écriture défectueuse est un véritable handicap par rapport à la scolarité dès le primaire, mais surtout au collège/lycée lorsque la prise de notes s’avère impossible.
Au niveau des étudiants ou des adultes, la perspective de passer un concours ou un examen écrit peut être un facteur de blocage qui empêche la réussite.
Plusieurs signes d’alerte doivent être pris très au sérieux lorsqu’ils surviennent, surtout s’ils se combinent entre eux.
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Les difficultés d’écriture peuvent être le signe d’une dysgraphie.
→ La graphothérapie permet de la détecter et d'y remédier, afin de (re)trouver une écriture aisée.
La dysgraphie fait partie des TSA, (Troubles Spécifiques des Apprentissages) avec la dyslexie, la dysorthographie, la dyspraxie, auxquelles elle est souvent associée.
Environ la moitié des enfants à haut potentiel (HPI) connaissent des difficultés d’écriture, leur pensée allant souvent plus vite que leur stylo.
La dysgraphie est aussi souvent associée aux TDA/H (Troubles de l’Attention avec ou sans hyperactivité). Les enfants qui souffrent de TDA/H souffrent également d’un déficit des fonctions exécutives.